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Et demain ? Les enjeux de la candidature
La candidature du paysage culturel de l’élevage bovin charolais au patrimoine mondial est un véritable projet d’avenir pour le Charolais-Brionnais largement dédié à l’élevage des bovins. Elle comporte des enjeux à la fois paysagers, patrimoniaux, économiques et socio-culturels.
Des enjeux paysagers
La candidature au patrimoine mondial est d'abord destinée à ancrer durablement le territoire autour de marqueurs identitaires et paysagers qui sauront évoluer harmonieusement avec le temps et l'évolution des pratiques.
Co-construit avec les acteurs et éleveurs du territoire, le plan de gestion permettra d'accompagner les évolutions du paysage et de l'architecture locale, le développement des exploitations agricoles et des villages tout en permettant de conserver des éléments caractéristiques de ce paysage.
Des enjeux patrimoniaux et culturels
La candidature permet aussi de valoriser un patrimoine et des savoir-faire liés à l'élevage et à l'entretien du bocage. Le bâti agricole est un attribut essentiel du paysage culturel. Sa préservation passe par sa connaissance qui elle-même repose sur un inventaire qui a mis en évidence des ensembles remarquables, dont certains pourront faire l'objet d'une protection au titre des Monuments Historiques pour être transmis aux générations futures, comme témoins de l'évolution des pratiques agricoles.
Les acteurs du label " Pays d'Art et d'Histoire du Charolais-Brionnais " sont des interlocuteurs privilégiés pour expliquer le Bien aux publics. A travers ses actions de sensibilisation (visites guidées, conférences, animations, expositions et publications), il transmet au public la VUE du paysage culturel de l'élevage bovin.
Des enjeux économiques
L'inscription prend en compte l'élevage dans l'évolution du territoire et doit contribuer à entretenir les espaces dédiés à l'activité agricole. Le Charolais-Brionnais compte 170 000 hectares de surface agricole utile (SAU) dont plus de la moitié sont des surfaces toujours en herbe (77%).
Les 2 000 exploitants présents sur le territoire conduisent le plus grand troupeau allaitant de France qui rassemble 286 000 bovins. Le travail des éleveurs permet d'entretenir un paysage de bocage d'une grande qualité et les éléments qui le composent (prairies, haies, arbres, systèmes hydrauliques, etc.) et de contribuer au maintien de la biodiversité.
L'inscription renforcera la notoriété des productions agricoles locales. Plus de 1 500 exploitants sont déjà engagés dans des démarches qualité telles l'AOP "Bœuf de Charolles", l'IGP Charolais de Bourgogne, les labels rouges ou l'Agriculture Biologique, garantissant ainsi des pratiques d'élevage traditionnelles. L'inscription permettra aussi de développer l'économie touristique, sous réserve d'une volonté et d'une mobilisation locale, et d'initier un tourisme respectueux du paysage et de l'élevage bovin.
Des enjeux en phase avec les attentes du consommateur
L'élevage fait aujourd'hui souvent l'objet d'interrogations de la part du consommateur, notamment autour de la consommation de viande.
La candidature du paysage culturel de l'élevage bovin charolais, en mettant en valeur un mode d'élevage séculaire respectueux de l'animal et de l'environnement, représente " un véritable enjeu à la fois scientifique et sociétal, en raison de son intérêt pour l'histoire de l'alimentation " (Rapport du Comité national des Biens français du patrimoine mondial, 10 octobre 2017).
L'élevage des bovins en Charolais-Brionnais peut donc être qualifié d'artisanal. L'éleveur dispose d'un ensemble de parcelles, où il place ses bovins en fonction de leur état et de leurs caractéristiques. Les parcelles d'élevage et d'embouche ont des qualités complémentaires. Leurs modestes dimensions permettent à l'éleveur d'avoir un œil protecteur sur ses animaux et ainsi de pouvoir intervenir rapidement en cas de besoin.
Des enjeux environnementaux
L'élevage fait l'objet d'attaques sur des questions environnementales, notamment sur les émissions de gaz à effet de serre. Si les bovins émettent du méthane lors de la digestion, l'herbe, elle, absorbe du dioxyde de carbone, indispensable à sa pousse. L'engrais chimique est très peu utilisé. Le fumier, un engrais naturel produit lors de la période de stabulation, est répandu dans les prés. Les meilleures prairies d'embouche, riches en oligo-éléments en lien avec la géologie du sous-sol, n'ont pas besoin d'apport d'engrais.
Ainsi, l'élevage des bovins en Charolais-Brionnais est à la fois respectueux du bien-être animal et de l'environnement. La reconnaissance du paysage culturel de l'élevage bovin charolais au patrimoine mondial contribuerait à préserver un système durable et apporterait une réponse aux préoccupations actuelles sur l'environnement et l'alimentation.
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Contacts
Dominique FAYARD
Directrice en charge de la candidature UNESCO
03 85 25 96 41 - direction,charolais-brionnais,fr
Aurélien MICHEL
Chef de projet Pays d'art et d'histoire et chargé de projet candidature UNESCO
03 85 25 96 39 - pah,charolais-brionnais,fr
Marie DURY
Chargée de mission communication et attractivité
03 85 25 96 37 - attractivite,charolais-brionnais,fr
En savoir plus ...
Pôle d'Equilibre Territorial et Rural du Pays Charolais-Brionnais (syndicat mixte)
7 rue des Champs Seigneurs - 71600 PARAY LE MONIAL
Tél. 03 85 25 96 36 - Fax.
Ouvert du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h30
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